Maxence KERNE

Te voir étendu là dans ta chambre mortuaire, ton visage qui s’abime avec le temps, toi qui étais si beau de ton vivant !
Je ne sais pas pourquoi tu es parti, peut-être avais-tu une plus grande mission que de nous rendre heureux. Ces treize mois se sont écoulés tellement vite, mais nous avons au moins eu la chance de passer d’agréables moments en famille. Nous nous souviendrons particulièrement de ton tour du monde gustatif : indien, chinois, japonais, rôti de veau, le chili de maman, la soupe de papa. Au moindre coup de fourchette, tu quittais tes activités pour nous rejoindre pendant notre repas, bien que tu aies déjà mangé.
Nous nous rappelons aussi tes premières baignades à Barbâtre, ta joie de mettre tes petits petons dans le sable, ta première glace offerte par Marco.
Tu adorais jouer avec nous, coucou caché avec la porte que tu ouvrais et refermais en riant.
Tu affectionnais tout particulièrement de grimper à l’étage pour nous appeler et finir ta montée à toute vitesse lorsque tu nous voyais arriver. Tu étais infatigable. Seule la musique semblait t’apaiser surtout le classique, à mon grand désespoir tu ne semblais pas fan de Bob Marley.
Nous te revoyons appuyer fébrilement sur les touches de tes livres musicaux, le sourire aux lèvres.
Il faut aussi préciser que tu jouais davantage aux jeux d’Héloïse qu’aux tiens.
La petite cuisine en bois n’avait plus de secret pour toi ; électricien, plombier, chauffagiste, bricoleur, tout semblait t’intéresser même nos toilettes qui t’attiraient particulièrement.
Tu t’étais également bien approprié le garage à voitures que ta grande sœur Baba avait eu pour son anniversaire.
C’était un plaisir de te voir grandir à nos côtés, mais aussi de te voir suivre ton guide avec amour ; ta grande sœur Héloïse, une réelle complicité émanait de vous deux, les dernières photos en sont l’ultime preuve.
Le matin, lorsque je prenais mon vélo pour aller travailler, tu tapais à la porte fenêtre comme un fou pour me dire au revoir ce qui a expliqué beaucoup de mes retards.
Tu étais ma fierté.
Treize mois, c’est vraiment trop court, mais c’est mieux que rien.
Pour moi, tu n’es pas vraiment parti car je te sentirai toujours à mes côtés.
Papa

Maxence, mon bébé d’amour.
Tu es et tu resteras toujours mon bébé d’amour.
Aucuns mots ne peuvent exprimer mon chagrin de t’avoir perdu si tôt, mais ne pas te connaitre aurait été un plus grand drame.
Tu étais un rayon de soleil à toi tout seul. Tu as été ce qu’on appelle un enfant facile, tu étais si agréable à vivre. Papa et moi évoquions souvent avec quelle facilité tu avais pris ta place dans notre famille, comme si tu avais toujours été là.
Je me souviendrai toujours de ton sourire, de l’accueil que tu me réservais quand je rentrais du travail. « Ma Mama » me disais-tu en rampant jusqu’à moi, parfois je n’avais même pas le temps d’enlever mon manteau que tu étais déjà dans mes bras.
Je me rappellerai aussi de ton appétit féroce, tout le contraire de sa sœur. Tu goûtais tout avec plaisir et tu adorais par-dessus tout la brioche Bonnin, fier Rezéen ainsi que tes biberons de lait maternel.
Il y a quelques jours tu t’étais décidé à marcher « pour de vrai » mais cela faisait longtemps que tu te déplaçais debout avec des appuis.
Ton doux rire grâcieux restera à jamais dans mes oreilles.
J’ose espérer que tu as été aussi heureux avec nous que le bonheur que tu nous as apporté chaque jour, chaque minute.
Ta grande sœur Héloïse, ta Baba comme tu l’appelais, veilla sur toi et l’amour que vous partagiez était un plaisir de chaque instant. J’aurais pu vous observer jouer, vous chamailler, faire des « bêtises » à deux toute ma vie. Vous voir ensemble remplissait mon cœur de joie.
Tes petites mains qui grimpaient le long de ma jambe lorsque tu voulais venir dans mes bras me manqueront particulièrement, comme toutes ces premières fois que nous ne ferons pas.
Ces petites mains paraissaient conçues pour être dans les miennes, ta tête moulée pour être dans mon cou, ta joue collée contre la mienne. Comme a dit Victor Hugo « Tu n’es plus là où tu étais, mais partout où je suis ».
L’avenir nous parait tellement terne sans ta présence à nos côtés. Nous ferons de notre mieux pour apprendre à vivre sans toi mais cela ne sera pas facile, crois-moi.
Je te remercie d’avoir eu la fierté d’être ta maman.
Tu as rejoint les anges, il ne peut en être autrement et un jour, je te rejoindrai.
Maman

Je vois envoie encore deux photos de Noël ''
Clémence et Héloïse très sérieuses à ouvrir leurs cadeaux sont le contrôle de Maxence.
Il était déjà galant le p'tit loulou les femmes d abord trop choux..
Ce dernier Noël avec ce petit garçon sera toujours un moment très fort et précieux.
Il va laisser un vide immense mais avec un prénom tel que Maxence on sentira toujours sa présence et vous verrez elle vois aidera dans des moments parfois insurmontables.
Et vos bras Adrien et clémence seront toujours présents pour consoler votre adorable Héloïse et votre coeur sera apaisé par tout l amour que Maxence vous enverra d où il se trouve
Je vous embrasse très fort.